Le podcast assemble des extraits captés à un moment de la mobilisation nantaise contre la hausse des frais à l’université pour les personnes extra-européennes.
Dans le podcast:
- on retrouve la réaction d’étudiant.e.s mobilisé.e.s face à l’intervention policière qui s’est déroulée dans la fac de droit nantaise vendredi 8 février dernier: intervention orchestrée par le président Laboux du haut de son siège présidentiel pour déloger les grévistes de la faim qui s’y étaient installé.e.s afin de rendre visible ce mode d’action qu’iels avaient choisi
- on retrouve la déclaration publique annonçant la grève de la faim et ses motivations ainsi que des récits sur la grève de la faim: ressentis, motivations, interrogations, on y retrouve aussi des explications sur les liens avec la Présidence : progressions, avancées, difficultés
- on retrouve l’analyse d’un étudiant non européen sur la nécessité et l’indispensabilité des étudiant.e.s non européen.ne.s pour la recherche en france et l’apport plus large que ces dernier.e.s permettent
- on retrouve les propos de Mobido Massaké, étudiant et militant pour les droits des étudiants étrangers, d’Hicham Jamid, étudiant-chercheur au conservatoire national des arts et métiers, et ceux de Lama Kabbanji, membre de MobElites regroupant des chercheurs qui travaillent sur les dynamiques des mobilités étudiantes et scientifiques
On fait ce podcast parce qu’on pense que c’est important de documenter les mobilisation étudiantes.
Certains échanges ont été enregistrés pendant la semaine d’action, du 11 au 17 février, et montés avec humour (et les moyens du bord).
Parce qu’il faut sans cesse s’interroger sur nos modes d’actions de lutte
Parce qu’il faut parler le plus possible de cette mesure discriminatoire et injuste
Parce qu’il ne faut pas que cette mesure passe au régional comme au national
Parce que l’université est un service public et que tout celleux qui le veulent doivent pouvoir y avoir accès, sans conditions
Parce qu’on veut pas d’une fac qui se ferme
Parce qu’on aime faire de la radio
Des étudiant·e·s en lutte